CIÉF, Conseil International d'Études Francophones |
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Samir MARZOUKI Poète, essayiste, universitaire Tunisie (page optimisée pour PC et Internet Explorer) « Poète du déploiement ». Avec la parution en 1990 de Braderies, allègrement sous-titré Poèmes pour tous les goûts, un peu passés de mode de Samir Marzouki, s’affirme une tendance à dédramatiser le rapport à la langue française propre à la Tunisie. Paradoxalement, ce recueil de la rupture, signifiée par le titre, semble être un hymne à la fidélité : fidélité aux amis, à la femme aimée et à la Culture, conçue comme appartenance, quelle que soit sa langue. Bilingue, Marzouki peut puiser dans la culture arabe autant que dans la culture française. Dès lors, déchirement, déracinement, acculturation, s’avèrent passés de mode. Désormais, la francophonie n’est plus vécue sous un mode dramatique. Ce qui est perçu ailleurs comme déculturation, comme dépossession est, chez Marzouki, l’occasion d’une célébration jubilatoire d’un bien, d’un « avoir » : Moi j’ai ta langue et puis la mienne Je peux me dire à ta façon Voltaire est à moi plus qu’à toi Mais j’ai de plus Abou Nawas Renseignements tirés d’une présentation de Jalel El Gharbi BIBLIOGRAPHIE SUCCINCTE à Braderies. 1990. à Je ne suis pas mort. Cérès Éditions, 1996. à La Poétique de Stéphane Mallarmé. Maisonneuve et Larose, 2002. à La Méditerranée médiévale. Lettres du Sud, 2002. |