CIÉF, Conseil International d'Études Francophones

Pour tous ceux et celles qui s’intéressent au monde francophone

Écrivains présents au congrès
   de Liège, 19-27 juin 2004

Caroline LAMARCHE

Romancière, nouvelliste, poète

Belgique

(page optimisée pour PC et Internet Explorer)

BIOGRAPHIE

Caroline Lamarche naît en 1955 à Liège.
Ses ancêtres sont fabricants de fer et de tabac.
Petite enfance dans le nord de l’Espagne.
La suite, jusqu’au bac, en région parisienne. Vacances à Beaufays
(environs de Liège), au milieu d’une kyrielle de cousins. La Faculté
de Philologie romane la voit passer comme un zombie studieux.
Insomnies redoutables. Refus d’écrire. Un “ journal de rêves ”, tenu
secret. Épouse un homme aventureux, qui l’emmène en Afrique.
Enseigne le français en anglais à de petits Biafrais. Retour en Belgique, travaille comme secrétaire bilingue (anglais, espagnol). Se met à écrire au début des années 90. Fin des insomnies. À partir de 1995, créations diverses : romans, nouvelles, poèmes, fictions radiophoniques.

BIBLIOGRAPHIE

Le Jour du chien. Minuit, 1996.

« Pas un gramme de graisse dans cette écriture serrée, vibrante, couleur d’urgence. Forgée par un poète qui a la science des moments. Un livre grave et beau, à se lire à voix haute. À voix haute, absolument ». (Francis Matthys, La Libre Belgique, 23/8/96)

La Nuit l’après-midi. Minuit, 1998.

« C’est maîtrisé d’un bout à l’autre, intelligent, et en plusieurs passages, très beau ». (Bertrand Leclair, La Quinzaine littéraire, 1/10/98)

J’ai cent ans. Le Serpent à Plumes, 1999.

« Une prose contenue et parfaitement maîtrisée ». (Le Monde des poches, 4/6/99)

L’Ours . Gallimard, 2000.

« Certains textes possèdent une aura, une immédiate présence. La littérature est là (...) Caroline Lamarche excelle dans le vertige, l’irruption d’une violence, d’une profusion au sein du dénuement. Ces paroxysmes nous fascinent (...) Folle, oui, mais sa langue sertie concentre chaque fulguration dans une flamme dense et tenace ». (Patrick Grainville, Le Figaro littéraire, 20/1/2000)

Le Rêve de la secrétaire. L'Esperluète, 2002.

Lettres du pays froid. Gallimard, 2003.

« Lettres du pays froid a l'évidence d'un grand livre. (...) La maîtrise de Caroline Lamarche se révèle dans la façon qu'elle a de mêler sans les contraindre à se fondre les différentes attentes, les différents états de sa narratrice, ses interrogations de poète et ses espoirs de midinette, son désir de beauté et ses mensonges de femme frustrée ». (Bertrand Leclair, La Quinzaine littéraire, janvier 2003).

Carnets d’une soumise de province. Gallimard, 2004.

« Un ténébreux poème autant qu’une étude presque clinique. L’œuvre la plus impressionnante de Lamarche à ce jour ». (Francis Matthys, La Libre Belgique, 30/1/04)

Renseignements tirés du site de Caroline Lamarche

 

 

Photo C. Perry